"La langue de
Molière", c'est la périphrase
(l'expression) couramment employée pour désigner la langue française - de même
qu'on désigne l'anglais comme "la langue de Shakespeare",
l'allemand comme celle de Goethe, l'italien comme celle de Dante,
etc.
Voici
une séance qui vous rappellera le début d'année, que nous avons
passé en compagnie de Charles Perrault, autre grand auteur du XVIIe
siècle !
Exercice 1
Associe chaque
terme de la colonne A à son synonyme de la colonne B.
A
|
B
|
dessein
mander
trépas
contrefaire
hasardeux
bailler
conjoncture
quérir |
circonstance
chercher
informer
donner
imiter
risqué
projet
mort |
Exercice 2
ARGAN –
Approchez, Angélique ; vous venez à propos : je voulais vous
parler.
ANGÉLIQUE – Me
voilà prête à vous ouïr.
Récris la réplique
d'Angélique en remplaçant ouïr par un synonyme.
Donne un nom de la
même famille que le verbe ouïr et emploie-le dans une phrase
de ton invention.
Explique la
formation de l'adjectif inouï : quel est le préfixe ?
Quel est le radical ?
Exercice 3
Associe chaque
terme de la colonne A à son antonyme de la colonne B.
A
|
B
|
témérité
démêlé
bonheur
misérable
réprimander
ingratitude |
féliciter
heureux
reconnaissance
entente
prudence
infortune |
Exercice 4
Voici quelques
citations de diverses pièces de Molière. Devine le sens des mots en
gras. SI le contexte ne suffit pas, cherche dans un dictionnaire.
Ah ! Que j'ai de dépit que
la loi n'autorise
À changer de mari comme on fait de
chemise !
(Sganarelle ou Le Cocu imaginaire)
Le dépit, c'est...
- un chagrin mêlé de colère ?
- de l'impatience ?
- de la joie ?
Vous savez mieux que moi, quels que
soient nos efforts,
Que l'argent est la clef de tous les
grands ressorts,
Et que ce doux métal qui frappe tant
de têtes,
En amour comme en guerre, avance les
conquêtes.
(L'École des femmes)
Les ressorts dont il est ici question
sont...
- des pièces mécaniques ?
- Une énergie, une force qui fait agir ?
Allez, vous êtes un impertinent, mon
ami, un homme bannissable de la république des lettres.
(Le Mariage forcé)
La "république des lettres" est une expression désignant l'ensemble des personnes ayant contribué au progrès des sciences et de la connaissance humaine.
Un
impertinent, c'est...
- une personne qui parle ou qui agit à tort et à travers ?
- un criminel ?
- un génie ?
Allons donc, messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement.
(L'Amour médecin)
Un accommodement,
c'est...
- un arrangement financier ?
- une réconciliation ?
- l'ameublement d'une chambre ?
Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé : vous êtes hommes qui savez les maximes du point d'honneur, je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait.
(George Dandin)
Un affront, c'est...
- la partie supérieure du visage ?
- la fierté ?
- une injure, un outrage ?
On est parfois contraint de souffrir leurs mauvaises qualités à cause des bonnes.
(Le Malade imaginaire)
Au XVIIe
siècle, souffrir signifie...
- avoir mal ?
- supporter, tolérer ?
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