mercredi 1 avril 2020

La langue de Molière - corrigé

Exercice 1
Associe chaque terme de la colonne A à son synonyme de la colonne B.
  • Dessein = projet. Ce mot a la même étymologie que dessin
  • mander = informer, faire savoir par lettre ou par message. Le verbe a par la suite signifié ordonner.
  • Trépas = mort
  • contrefaire = imiter (sens que l'on retrouve dans le nom contrefaçon.)
  • hasardeux = risqué
  • bailler = donner
  • conjoncture = circonstance (à ne pas confondre avec le nom conjecture, qui désigne une idée non vérifiée.)
  • quérir = chercher (dans la même famille, nous avons le nom quête.)

Exercice 2

ARGAN – Approchez, Angélique ; vous venez à propos : je voulais vous parler.
ANGÉLIQUE – Me voilà prête à vous entendre.

  • Ouïe = faculté d'entendre, audition
Ex. : Comment Beethoven, privé de son ouïe dès l'âge de 30 ans, a-t-il pu composer tant de chefs-d'œuvre ?
  • L'adjectif inouï est composé du préfixe privatif in- (comme dans invisible, impossible, etc.) et du participe passé du verbe ouïr, ouï.

Exercice 3

Associe chaque terme de la colonne A à son antonyme de la colonne B.

Le contraire...
c'est...
de la témérité,
d'un démêlé,
du bonheur,
de « misérable »,
de « réprimander »,
de l'ingratitude,
la prudence.
l'entente.
l'infortune.
« heureux ».
« féliciter ».
la reconnaissance.

Exercice 4

 Ah ! Que j'ai de dépit que la loi n'autorise
À changer de mari comme on fait de chemise !
(Sganarelle ou Le Cocu imaginaire)

Le dépit, c'est un chagrin mêlé de colère.

Vous savez mieux que moi, quels que soient nos efforts,
Que l'argent est la clef de tous les grands ressorts,
Et que ce doux métal qui frappe tant de têtes,
En amour comme en guerre, avance les conquêtes.
(L'École des femmes)

Les ressorts dont il est ici question sont une énergie, une force qui fait agir.

Allez, vous êtes un impertinent, mon ami, un homme bannissable de la république des lettres.
(Le Mariage forcé)

Un impertinent, c'est une personne qui parle ou qui agit à tort et à travers.

Allons donc, messieurs, mettez bas toute rancune, et faisons ici votre accommodement
(L'Amour médecin)

Un accommodement, c'est une réconciliation.

Monsieur, vous voyez comme j'ai été faussement accusé : vous êtes hommes qui savez les maximes du point d'honneur, je vous demande raison de l'affront qui m'a été fait.
(George Dandin)

Un affront, c'est une injure, un outrage.

On est parfois contraint de souffrir leurs mauvaises qualités à cause des bonnes.
(Le Malade imaginaire)

Au XVIIe siècle, souffrir signifie supporter, tolérer.




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